coup de cœur : hommage à trixie

Conception-rédaction de sites internet, première fiction "feel-good",

2017 a marqué le début d'une ère nouvelle..

 

En 2018, Internet et écriture sont au rendez-vous sur mon tout nouveau blog .

Par ailleurs, je diversifie ma pratique de la traduction en abordant les domaines

de la science-fiction, de l'urban-fantasy et du "new-adult".


Mais le projet qu'il me tient le plus à cœur de vous présenter est :

 

la traduction de A Big Little Life, Memoir of a Joyful Dog Named Trixie de Dean Koontz.

 

Un récit non publié en français et qui ravirait le vaste lectorat francophone ami des animaux et/ou fan inconditionnel de l'auteur.



Au fil des considérations philosophiques, spirituelles et sociétales qui émaillent ce récit, Dean Koontz se dévoile et il reconnaît, avec humour et tendresse, l’impact qu’a eu la présence de Trixie sur sa vision du monde.

 


A Big Little Life est un vibrant hommage à Trixie, la chienne réformée qui, durant les neuf années où elle partagea sa vie, contribua à son évolution personnelle.


« En septembre dix-neuf cent quatre-vingt-dix-huit, une chienne entra finalement dans nos vies. Au cours des neuf années qui suivirent, elle nous stupéfia souvent, nous étonna régulièrement, ne cessa de nous enchanter et, au fil du temps, elle suscita en nous un sentiment d’émerveillement qui nous accompagnera durant le restant de nos jours. »

« Au palmarès des acteurs de ce monde qui m’ont rendu meilleur, cette chienne prend la deuxième place juste après Gerda et elle lui a apporté autant qu’à moi. »

Quiconque ayant eu un chien se retrouvera dans le récit authentique des aventures de la belle à qui, en maître qui se respecte, Dean Koontz attribue « une intelligence hors norme ».

 

« Trixie était singulièrement intelligente et, différant totalement en cela des autres chiens, sans cesse mystérieuse et capable de faire preuve d’un comportement solennel qui ne relevait pas du simple caprice. »


Dean Koontz nous révèle par ailleurs la genèse d'un auteur que j'apprécie également pour son approche à la fois empathique et ésotérique du mal - tel qu’il le décrit, par exemple, dans Brother Odd -.

 



« Dans la cave qui persistait à être humide, deux ampoules étaient profondément enchâssées entre les solives du plafond. Elles nous permettaient seulement de dissiper de manière très limitée l’obscurité, entretenant une sinistre pénombre qui ne dérangeait en rien les colonies de moisissures animées de noirs desseins qui en tapissaient les coins. Etant enfant, j’avais tendance à croire que les moisissures possédaient une conscience malveillante et qu’elles attendaient patiemment que je baisse ma garde. »

« Une imagination fertile est un bienfait si l’on veut devenir écrivain mais c’est également une malédiction. Parfois, dans la réserve à charbon, je me demandais si l’occasion était venue pour la pelle d’exhumer la main pâle d’un cadavre dissimulé sous l’anthracite. Etant donné qu’il menaçait toujours de s’adonner à la violence, j’avais attribué le rôle du meurtrier à mon père. »



Le texte décline les thèmes évoqués dans l’intéressante biographie rédigée par Katherine Ramsland. Maître de l’introspection autant que du suspense, l’auteur y révèle le climat de conflit qui l’oppose à son père.

 


 « Le fait que mon père ne me portât pas d’intérêt, ses accès de rage et de violence quand il buvait, ses menaces d’attenter à sa vie – ou à la nôtre – l’angoisse qu’il causait à ma mère, rien de tout cela ne m’affectait aussi profondément que la gêne qu’il nous infligeait par son ivrognerie publique, sa réputation de coureur de jupons, sa tendance à se vanter à outrance et autres comportements qui faisaient de lui un objet de ragots et d’opprobre. »


Et surtout sa vénération pour son épouse Gerda ainsi que les valeurs que le couple partage et cultive - notamment par son implication auprès de l’association « Canine Companions for Independence » qui forme des chiens d’assistance pour les personnes handicapées -.

 


 

« Le fait que j’aie, sans relâche, poursuivi Gerda de mes assiduités, timide comme je l’étais, d’un rendez-vous en dernière année de lycée jusqu’à une demande en mariage, témoigne de l’impact qu’elle eut sur moi… en particulier si l’on considère qu’elle m’éconduisit à quatre reprises. »

« Tout au long de ma vie d’adulte, Gerda a été le phare qui m’a guidé de sa clairvoyance. »

 

Gerda, Elsa, qui partage actuellement la vie du couple, et Dean - photo extraite des vœux adressés par l'auteur à Noël 2016 sur son site.


« [...] j’enseignai l’anglais dans un lycée pendant dix-huit mois avant que Gerda ne me fasse une proposition qui allait changer nos vies. En écrivant durant mon temps libre, j’avais vendu quelques nouvelles et deux romans.

- Tu veux être auteur à plein temps, me dit-elle. Dans ce cas, abandonne l’enseignement. Je subviendrai à nos besoins pendant cinq ans. Si tu n’y arrives pas en cinq ans, tu n’y arriveras jamais. »


« Par ailleurs, année après année, nous prîmes conscience que ce monde est un lieu profondément mystérieux et rien n’en confirma davantage les prodiges que ce que nous vîmes se produire entre les chiens et les personnes handicapées à « Canine Companions for Independence ». Etre les gardiens et les compagnons d’un chien serait un moyen d’explorer plus pleinement le mystère de ce monde. »


Dans cet ouvrage, Dean Koontz nous accorde le privilège de partager le parcours initiatique qui a éveillé en lui l'amour qu'il porte à la fois à son épouse et à Trixie. Ce même amour inconditionnel que Gerda et lui mettent en œuvre avec humilité et passion pour venir en aide à autrui.

A Big Little Life reflète la personnalité aussi complexe qu'attachante de l'auteur.

 


« Etant donné que nous sommes des êtres imparfaits, qui refusons de reconnaître l’évidence de la stupéfiante complexité du monde, nous réduisons la réalité à des théories étiques et à des idéologies que nous pouvons aisément comprendre et que nous appelons des vérités. Mais la réalité d’un océan dans toute son immensité ne peut se résumer à un galet ballotté par la marée. »